
En partenariat avec l’ONDA et La Fabrique de Théâtre-Site Européen de création
Vendredi 20 janvier, 20h30
Conception : Pierre Rigal
Écriture de plateau : Pierre Cartonnet, Hassan Razak et Pierre Rigal
Interprétation : Pierre Cartonnet et Hassan Razak
Musique : Julien Lepreux
Lumière : Pierre Rigal et Loïc Célestin
Assistante artistique et costume : Mélanie Chartreux
Documentaliste et conseiller à la dramaturgie : Taïcyr Fadel
Production : Compagnie Dernière minute & Compagnie Onstap,
Coproduction SACD, Festival d’Avignon, ARCADI Île-de-France, Parc de la Villette (WIP)
Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes Côte d’Azur, de la Région Midi Pyrénées, de la Scène nationale de Cavaillon, du Centre Chorégraphique national de Roubaix Nord-Pas de Calais / Carolyn Carlson et du CENTQUATRE – Paris.
Photo : Pierre Grosbois
Bataille est une confrontation entre deux acteurs physiques : d’une part Hassan Razak, spécialiste de percussion corporelle et d’autre part Pierre Cartonnet, spécialiste d’acrobatie. Cette confrontation est une bataille complexe, paradoxale et ambiguë. Est-ce une danse réaliste ou une bagarre chorégraphique ? Est-ce un contrat accepté par les deux parties ou une violence unilatérale ? Est-ce un jeu de dupe ? La violence est-elle subie ou consentie ? Masochiste ou sadique ?
Cette bataille joue avec les oppositions : le dedans et le dehors de la narration, l’alternance de l’humour et de l’angoisse ; l’aller-retour entre le réalisme et l’abstraction. C’est aussi deux relations au flux de la vie qui se confrontent, ce qui provoque inévitablement déceptions, violences, jouissances, dominations, soumissions, extases… Georges Bataille, qui donne son titre à cette pièce, n’est plus très loin. Il écrivait : « J’ai perdu la foi dans un éclat de rire » ou encore « Tout était faux, jusqu’à ma souffrance. J’ai recommencé à pleurer tant que je pus : mes sanglots n’avaient ni queue, ni tête. » C’est dans cette ambivalence permanente que la pièce place son équilibre chancelant entre espoir et désillusion.
« C’est une violence domestiquée, un jeu d’enfant en quelque sorte dont personne ne sort indemne. » Libération
« La contradiction entre jouer et vivre fait tout le sel de l’exercice. » L’Humanité
« Duel ambigu, Bataille est fascinant par sa simplicité et son efficacité. » Paris Danse
Représentation à La Fabrique de Théâtre-Site Européen de création : Dimanche 29 janvier