
En partenariat avec l’ONDA et La Fabrique de Théâtre-Site Européen de création
Jeudi 9 mars, 20h30
Texte : Alice Zeniter
Mise en scène : Julien Fišera
Avec Anne Rotger
Collaboration artistique : Nicolas Barry
Espace : François Gauthier-Lafaye
Création lumière : Jean-Gabriel Valot
Costumes : Benjamin Moreau
Regard chorégraphique : Thierry Thieû Niang
Régie : Jean-Gabriel Valot
Production : Compagnie Espace commun conventionnée par la DRAC Ile-de-France
Coproduction : Le TAG / Amin Théâtre ; Théâtre Dunois ; Fabrique de Théâtre / Site Européen de Création ; Les Bords de Scènes Grand-Orly Seine Bièvre
Un projet mené en partenariat avec l’Amin Théâtre – Le TAG
Accueil en résidence : Théâtre Paris-Villette ; Les Tréteaux de France – Centre Dramatique National ; La Fabrique de Théâtre de Bastia ; Résidence Ferme du Buisson / Scène nationale de Marne la Vallée. Avec le soutien de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle ; du Hublot Théâtre / Colombes ; du Théâtre de la Ville / Paris.
Alice Zeniter est représentée par l’ARCHE – agence théâtrale
Photos : Simon Gosselin
En octobre 2021, Julien Fišera présente à l’Aghja Un Dieu un animal de Jérôme Ferrari, texte profond, saisissant, rare. Il revient avec un spectacle qui nous harponne de la même manière, et nous invite au recueillement… Nous sommes à Lyon, dans un présent assez peu éloigné du nôtre. Âgée d’une quarantaine d’années, Nathalie Couderc revient sur les événements qui lui sont arrivés récemment. Cédric, son fils de dix-neuf ans, est décédé lors d’une manifestation à l’issue d’une altercation avec les forces de l’ordre. Le policier en question écope d’un non-lieu. Or à la sortie du tribunal Nathalie Couderc prend la parole et au lieu d’appeler au calme met des mots sur l’état insurrectionnel du pays. S’en suit quinze jours d’émeute. Oscillant entre confession, cri de colère et adresse à un fils disparu, la parole se déploie. La situation offre à la mère l’occasion de sa propre prise de conscience, d’examiner le parcours militant de son fils et son cheminement à elle.
« (…) C’est une parole dérangeante que prend en charge la comédienne Anne Rotger, avec la fougue et l’âpreté des survivants, la virulence et la tendresse des résistants. » LA TERRASSE
Marina da Silva / L’HUMANITÉ
« Alice Zeniter livre un texte coup de poing sur la décomposition de la société française et les violences policières, dans une magistrale mise en scène de Julien Fišera. »
Joëlle Gayot / TÉLÉRAMA
« L’autrice a répondu à une commande de Julien Fišera, metteur en scène de ce monologue à l’os qui fait la part entre l’émotion et la raison. Le regard de l’artiste est aigu. (…) On croise parfois des interprètes qui rendent le théâtre exceptionnel. Cette comédienne est de ces génies de la scène. Elle est rare, et pour tout dire, inoubliable. »
Frédéric Bonfils / FOUD’ART
« Avec une magnifique mise en scène tout en ombre et lumière de Julien Fišera, sur un plateau nu, seule en scène, Anne Rotger, intense, lumineuse et incandescente chemine entre les sacs en papiers, en sort de multiples accessoires et construit la pensée de cette mère, crie sa douleur, exprime sa folie, la rage qui l’activent. »
Représentation à La Fabrique de Théâtre-Site Européen de création : Dimanche 12 mars