Résidence à l’Aghja du lundi 20 au samedi 25 février
Représentation : Samedi 25 février, 20h30
Chorégraphie : Hélène Taddei Lawson
Création et interprétation : Déborah Lombardo, Davia Benedetti, Hélène Taddei Lawson
Sound Design : Tommy Lawson
Vidéo : Stéphane Broc
Musiques additionnelles : Patti Smith
Lumières : Anouar Benali
Textes voix off : Virginia Woolf
Production : Compagnie Art Mouv’
Trois femmes dialoguent librement par le mouvement, inspirées tout autant de leurs histoires personnelles que de figures représentatives du féminin. Dans un jeu de rôle pouvant faire penser à des personnalités aussi diverses que Virginia Woolf ou Patti Smith, elles sont tour à tour drôles et sarcastiques, profondes et lucides. Se jouant des codes culturels, des langues et des langages, elles nous offrent une expression jubilatoire de leur féminité dans un mélange des genres et des formes. Dans leur quête de liberté, elles invitent à réveiller en chacun de nous le désir d’être libre et unique, convoquant la nécessité de s’affranchir.
Cette création a vu le jour dans le cadre d’un échange Corse – Maroc à travers diverses collaborations : La Cie Art Mouv’ de Bastia, la Cie Col’Jam de Casablanca et l’association Dissidanse. Les festivals « On Marche » de Marrakech, les « Rencontres Chorégraphiques » de Casablanca, « Plateforme Danse » à Bastia, « Dissidanse Itinérance » à Ajaccio. Suite à ce projet, des reprises de rôles ont été faites avec deux danseuses corses, Déborah Lombardo et Davia Benedetti dans l’objectif de développer ce travail de création dans un contexte insulaire. Présentée lors d’une tournée en Italie et en Lituanie, cette recréation sera approfondie au cours de cette résidence à l’Aghja. Confrontant des parcours et des générations différentes, Les Affanchies intègre des textes de Virginia Woolf en langue originale, mais aussi en corse et en français. Le multilinguisme témoigne ici de l’universalité de la cause des femmes et de leur combat pour la liberté.
« Si nous vivons encore un siècle environ, si nous acquérons l’habitude de la liberté, si nous parvenons à regarder plus loin, alors l’occasion se présentera pour les femmes de prendre cette forme humaine à laquelle il leur a fallu si souvent renoncer. Il ne faut pas nous attendre à cela sans effort. Mais je vous assure que ce moment viendra si nous y travaillons et que, travailler ainsi, même dans l’obscurité est chose qui vaut la peine. » Virginia Woolf
