Vendredi 20 octobre, 19h : Work in progress / Entrée libre, mais réservations indispensables
Spectacle en cours de création
Du lundi 16 au vendredi 20 octobre
« Trompe-l’œil »
Écriture et mise en scène : Olivier Bertholet
Comédien : Xavier Tavera
Création Lumière / Scénographie : Christine Bartoli
Création Musicale : Olivier Bertholet
Production : Art et Noces Troubles
Vendredi 20 octobre, 19h : Work in progress / Entrée libre, mais réservations indispensables
Le trompe-l’œil est un procédé destiné à jouer sur la confusion de la perception de l’observateur. Il donne à distance l’illusion de la réalité et semble refléter ce qui pourtant n’existe pas…
Marc est écrivain. Il vit seul et passe le plus clair de ses nuits à travailler, vissé à l’écran de son ordinateur. Depuis quelques temps, ses nuits sont vides. Les idées l’ont abandonné et le laissent face à la page blanche, face à lui-même. Antoine est un vieil ami qui vient plus ou moins régulièrement lui rendre visite. Toujours à des heures improbables mais Marc est un animal nocturne. Il survient surtout à des moments de vide créatif, d’absence de projection mentale, toujours quand l’inspiration l’abandonne à ses déboires, à sa solitude. Ensemble ils débattent, se confient l’un à l’autre… Antoine est capable de monologues et de digressions mentales dont Marc s’inspire souvent. Antoine est aussi inspirant qu’il est exaspérant. Jusqu’à ce soir. Ce soir si particulier où Antoine va soudainement disparaître. Se volatiliser. Quelques minutes avant il était là. Quelques minutes après Marc le cherche. Partout. Où est-il ? Et qui est donc ce corps gisant sur le lit ?
Trompe l’œil est un projet artistique où musique et écriture moderne viennent se rencontrer sur une scène de théâtre. Dans cette pièce, s’opère un jeu d’ombre et de lumière entre le texte interprété par le comédien (seul en scène) et la bande originale.
Extrait
« Merde… Qu’est ce qui m’arrive.
Dominé par la rage et l’inconfort de la situation, je perds le peu de sang-froid que je suis censé avoir en appelant le SAMU.
Faut que je me ressaisisse, que je me refasse une petite santé. Respire connard. Toi au moins, tu peux encore le faire. Profites-en. »
