Spectacle en cours de création
Du lundi 30 octobre au vendredi 3 novembre
Représentation à l’Aghja : Samedi 4 novembre, 20h30
Texte : Michel Bellier
Conception & mise en scène : Joëlle Cattino
Création sonore et visuelle : Paolo Cafiero
Scénographie : Paolo Cafiero et Joëlle Cattino
Avec : Joëlle Cattino, Paolo Cafiero (musique et régie au plateau)
Le propos
Quelque chose a disparu mais quoi ? donne à voir un des derniers échantillons de l’humanité pris au piège de son défi prométhéen. C’est l’humain et son incorrigible hubris face à l’empreinte qu’il a gravée dans les strates des roches et des sols pendant l’Anthropocène, ère de l’avènement de l’humain comme Maître du destin de la planète. Dans notre proposition, cette ère arrive à son terme. Une vieille femme fossile de ces temps, vestige de ce qu’a vécu la Terre, contemple les résultats et tente de se souvenir. Quelque chose a disparu mais quoi ? questionne notre place d’humains sur Terre, notre capacité à écouter notre environnement.
Résumé du spectacle : Œuvre d’anticipation, tragi-comédie futuriste
Dans un décor qui évoque un chantier de fouilles archéologiques, une installation artistique ou un abri postapocalyptique, une vieille femme convoque la mémoire vive du monde. Dernière habitante d’un coin de planète qui se rétrécit de minute en minute, elle fabrique son album photo mental, son herbier de l’immatériel. Dans l’urgence, elle recense ses émerveillements devant les beautés fragiles du monde à jamais englouties et se souvient des richesses perdues. Flanquée d’un androïde au disque dur défaillant pour seul compagnon, elle fouille la terre et son passé, elle collecte, elle classe, elle raconte. Mais sa mémoire lui fait défaut, trop souvent. Et le disque dur de l’androïde bugge régulièrement. Alors, elle rafistole ses souvenirs, réinvente, redécore, redessine, enjolive et voyage dans les méandres cocasses de sa pensée. C’est dans cette liberté naïve, qu’elle adresse des messages de plus en plus pressants, avec l’espoir que ses paroles soient entendues, quelque part sur d’autres coins de la terre. Car si la catastrophe est advenue, il doit bien rester quelqu’un. Quelque part….